(Regard sur le lieu qui abrite mon atelier partagé)
« Villes et Campagne doivent s’épouser et de cette heureuse union jaillira un nouvel espoir, une vie nouvelle, une nouvelle civilisation ». Ebenezer Howard
Au départ il y a la ligne, celle voulue par ses architectes mais également les lignes naturelles des dénivelés du paysage (lignes topographiques), qui intègrent le paysage de la « cité » dans l’environnement du « jardin ».
Je tente de mettre en évidence ces lignes et traits caractéristiques en prenant appui sur les petits détails de cette construction : collages simulant les carreaux de sol mais aussi soubassements caractéristiques des habitations formés par une répétition de lignes parallèles.
De ligne en trait, cette exploration évolue en intégrant des morceaux de carte, des croquis ainsi que des photos de la Butte Rouge.
Ce travail multi-techniques aborde la notion de précarité entre-autres par l’utilisation du carton. (Le carton présente naturellement ce réseau de lignes retrouvées dans les soubassements). Celui-ci représente un produit non sophistiqué donc « pauvre » par lequel je souhaite souligner le parallèle avec la notion de pauvreté en tant que précarité ou fragilité, celle de ce patrimoine architectural mais aussi celle de ses occupants.
De l’abstrait au figuratif et vice-versa, chaque ligne devient prétexte à l’évocation de la construction dans son environnement naturel.
Le paysage se décompose laissant quelque fois des zones uniformes, symbolisant des parcelles vides, zones en devenir. Ailleurs, les arbres ne sont que des ombres ou des évocations dans la cité.
Notre époque prône la re-végétalisation de nos villes, je souhaite donc interroger le rôle de ces cités jardins du début du 20ième siècle : nécessité d’actualité ou reflet de l’utopie d’une époque ?
Toile 80x80cm
20x20cm x 6
20x20cm
Formats divers
Dessins, impressions, collage et carton
20x20cm
30x30cm
150x50cm
Châssis 89x117cm
250x100cm
Restaurant Les Machines - Théâtre de la Piscine de Chatenay-Malabry 2023
3x 250x60cm